Les règles, un mot dont toutes les femmes le connaissent. Les protections féminines que nous avons l’habitude de consommer génèrent des tonnes des déchets et qui peuvent mettre jusqu’à 400 à se décomposer. Même au-delà de sa dégradation, le plastique reste dans la nature, impactant l’air, la terre, l’eau, l’océan.
Étant donné que la moitié de la population mondiale est féminine et que plus de la moitié de la vie de ces femmes implique un cycle menstruel, cela a forcément un impact sur l’environnement.
Imaginez-vous, une fille qui déboute ses règles à 11 ans et jusqu’à sa ménopause, combien des protections féminines va utiliser? une femme a ses règles environ 39 ans. Selon le livre « The Cultural story of menstruation. Pendant sa vie menstrué une femme peut produire, entre 100 et 150kg de « serviettes, tampons et applicateurs ». Enorme !
Et sans parler que certains de ses protections féminines, le 90% de leurs composants est de matière synthétique. On peut trouver des parfums ; des colorants, de plastiques, du coton blanchi au chlore bref ses substances peuvent se trouver nocifs pour notre santé.
Tels impacts peuvent cependant être évités en utilisant d’autres méthodes de protection hygiénique. Il existe aujourd’hui des culottes de règle, les serviettes des règle réutilisables et lavables, la cup menstruelle tout en couleurs vives et personnalisables.
Par exemple le culotte menstruelle, peut offrir jusqu’à 12 heures de protection. Selon le flux, elle peut faire le travail jusqu’à 4 tampons. Elles sont faites généralement de coton biologique avec de technologie drainante, absorbante et imperméable.
Il existe aussi les serviettes hygiéniques lavables, elles sont souvent fabriquées à partir du coton avec un insert en tissu de bambou et un tissu imperméable.
Et en dernier la cup menstruelle, souvent fabriqué en silicone chirurgicale. Elle s’insert au vagin comme un tampon, la seule différence est qu’il faut vider la cup, le rincer et la remettre.
Donc cela suppose une organisation en termes d’hygiène surtout quand nous sommes en dehors de notre maison.
Par exemple dans mon cas, j’ai un flux très abondant et très intensifié avec l’utilisation d’un stérilet de cuivre.
Quand j’ai commencé ma transition à la réduction des déchets, j’ai commencé par le sujet de mes règles.
J’ai investi dans une cup Intima :
https://www.intima-et-moi.fr/tout-sur-la-cup/notre-gamme-cup/
La prise en main, j’avoue n’est pas facile, il faut insister. Fur à mesure on apprend à le mettre rapidement. Quand il faut la rincer et la laver, j’ai toujours avec moi une petite bouteille d’eau tiède que j’utilise pour la rincer.
Prix 17€ en pharmacie et parapharmacies.
Au fil du temps, je me suis rendu compte que j’avais des pertes et donc des tâches dans ma coulotte. La cup n’était pas assez puissante pour me protéger.
Alors j’ai décidé d’investir dans la culotte menstruelle, en complément à ma cup.
J’ai investi dans 2 marques, prix différents, qualité différente.
1) MyBambou,
https://mybambou.com/
Cette marque m’a attiré par son engagement envers l’environnement et l’écologie. Ils plantent un arbre tous les 50 abonnés Instagram avec l’association ReforestAction https://www.reforestaction.com/
Pour chaque commande, 1 euro est destiné au projet Manta de l’ONG Sea Cleaners https://www.theseacleaners.org/
Le prix de la culotte est 14,99€
C’est une culotte basique, sans stylisme (pas de dentelle), couleur noire, bref classique.
La qualité, par rapport à l’autre culotte que je vais mentionner est moindre mais elle fait son job.
Cette culotte m’a tenu sèche environ 4 heures et sans utiliser ma cup.
Si vous êtes intéressés en commander cette coulotte, j’ai un code de réduction pour vous. Avec ce code vous aurez 15% de réduction sur la commande.
Le code est Sylvie855 ou vous pouvez cliquer sur ce lien d’affiliation https://mybambou.com/?ref=GORDK0vzxHzJ
2) Rejeanne, https://www.rejeanne-underwear.com/
Marque Française, 3 ateliers, 1 dans le nord et 2 dans le sud de la France. Leurs tissus sont certifiés OEKOTEX 100, leurs culottes sont ultra absorbantes mais surtout jolies. Différents couleurs, utilisation de dentelle française.
Elles ont même imaginé le maillot de bain à utiliser pendant ses règles.
Leur engagement est moins écologique mais plutôt social.
« Ils soutiennent plusieurs associations (‘Institut Gustave Roussy, centre de soins, de recherche et d’enseignement dans la lutte contre le cancer), l’association Règles Elémentaires (association française de lutte contre la précarité menstruelle), Le Filon (association qui propose aux femmes sans domicile fixe un lieu d’accueil, et où elle trouvent toutes les commodités ».
Voici mon avis selon l’acquisition des culottes, la marque Rejeanne est très belle mais ses culottes sont assez onéreuses.
J’en ai acquis 2 culottes de Réjeanne 78€ (utilisation en journée) et une de la Marque MyBamboo pour la nuit.
En final des comptes, je m’en sors pour moins de 100 € d’investissement en faisant cette combinaison. Je les lave à chaque changement. Sinon il faudrait investir dans plus des culottes.
D’un autre côté pour le reste des jours en dehors des mes règles, j’ai fabriqué mes protège slips faits avec du coton Biologique et du Tissu de Bambou, les 2 certifiés OEKOTEX.
Si vous souhaitez réaliser votre propre protège slip, j’ai fait un petit tuto pour le réaliser https://lesapprentiszerodechet.fr/protege-slip-reutilisable/
Les culottes de règles sont-elles adaptées aux filles?
Pour les filles qui vivent l’expérience de leurs premières règles, la culotte menstruelle est la meilleure option. Elle peut offrir une alternative confortable et sécurisante aux tampons et aux serviettes industriels.
La cup, je le déconseille, le fait de l’introduire peut-être un geste assez brusque pour une petite fille de 12 ans. Puis il existe le même risque que pour les tampons, de déchirer leur hymen.
Voilà j’espère que ce retour d’expérience peut vous être utile. N’hésitez pas à faire un commentaire, le partager sur vos réseaux sociaux et me soutenir en vous abonnant sur mon blog et ma page Instagram @lesapprentiszerodechet .
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